Jeanne la théâtreuse

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Sarah Bernhardt travaillant le rôle de Jeanne d’Arc, Félix Tournachon (dit Nadar), 1890, photographie noir et blanc, Rouen, Bibliothèque Municipale, © Collections BM Rouen, photo Thierry Ascencio-Parvy.

Grasset et la critique

Ils ont aussi été amusés par les retouches réclamées par Sarah Bernhardt, alors âgée de 47 ans et qui ne se trouvait pas « ressemblante » sur ce placard ou affiche (Marie-Claude Coudert, « Fin de siècle », in Jeanne d’Arc. Les tableaux de l’Histoire, Rouen et Paris, RMN, 2003, p. 142).

Extrait d’un article de Jules Adeline dans le Journal des Arts du 7 avril 1891 :

« La Jeanne d’Arc est à la fois – cela paraîtra bizarre à ceux qui n’ont pas vu ce placard* – empreinte d’un mysticisme moyenâgeux et de japonisme. La figure de la grande tragédienne à la voix d’or est hiératique, mais l’interprétation des fumées, fumées de la bataille ou fumées du bûcher, mais les lances et les oriflammes sont d’un modernisme bien étrange [...]. »

Jouer Jeanne d’Arc

Les planches de clichés avaient une double finalité : améliorer la qualité de la gestuelle théâtrale, en garder la mémoire. Une partie de ces photographies étaient aussi reproduites dans les programmes de spectacles, les magazines et sur des cartelettes-souvenirs vendues ou données.