Une petite ville de province : Doué-la-Fontaine

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Vue générale de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), anonyme, 1930, photographie noir et blanc, 9 x 14 (cm), Doué-la-Fontaine, © Marie-Claire Cady.

Petite commune urbaine, Doué s'insère dans une campagne prospère. La céréaliculture, l'élevage et l'horticulture la dotent de caractéristiques économiques et sociologiques propres et beaucoup d'activités urbaines sont en relation avec la mise en valeur des productions agricoles environnantes. Outre  la gamme habituelle des commerces et services de proximité, on y recense des tonneliers, pépiniéristes et charrons dont la présence signe l'intrication étroite entre activités rurales et urbaines.

La limite entre ville et campagne apparaît poreuse et floue, toits de chaume, tas de fumier et grands vergers marquent le paysage urbain. Les femmes y travaillent en nombre que leur activité soit déclarée ou tue . Quand elles n'aident pas leur conjoint dans une activité artisanale ou commerciale, ou quand pour les plus jeunes, elles ne sont domestiques, la plupart exercent le métier de couturière. Le recensement de 1936 dénombre près de 60 couturières. Les plus nombreuses travaillent à la journée pour divers employeurs, une minorité est salariée dans des ateliers de couture plus ou moins importants. Dans les années 30, l'atelier dirigé par Camille Sauzeau est de loin le plus réputé.

Doué-la-Fontaine dans les années 30

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