Lettre à Marguerite Durand
Dublin Core
Sujet
Lettre
Créateur
Bonnevial, Marie
Date
1903
Droits
Bibliothèque Marguerite Durand
Format
image/jpeg
Type
Texte
Identifiant
MUSEA_EX02_H11
Résumé
Lettre à Marguerite Durand, Marie Bonnevial, 1903, papier et encre, 22 x 13,6 (cm), Paris, Bibliothèque Marguerite Durand, © BMD.
Text Item Type Metadata
Original Format
Texte manuscrit
22 X 13,6 cm
Location
Bibliothèque Marguerite Durand, Paris
Transcription1
Ma chère… j’allais encore dire « Directrice »
Mettons amie si vous le voulez bien
L’Action ne nous gâte pas comme annonce de notre réunion. J’espère qu’elle nous dédommagera demain. Nous sommes pauvres comme Job – ce qui ne nous change pas et nous n’avons pas d’affiches. Si donc la presse républicaine ne nous aide pas, c’est un jour noir qui nous attendrait. Ce serait tout à fait fâcheux pour la caisse, mais j’en serai surtout navrée pour notre cher président qui attirera certainement… pourvu qu’on soit averti.
Nous voulons pour étendre la propagande, envoyer à nos adhérentes les journaux féministes qui rendent compte de nos réunions.
Maria Martin nous facilite les choses quant au lieu. Ne puis-je par annonces [dire] que La Fronde est toute disposée aussi à nous aider ?
Je serais très heureuse de l’affirmer. A défaut de réponse, j’en exprimerai au moins l’espoir.
Agréez, chère Madame, l’assurance de mon meilleur souvenir,
Marie Bonnevial.
Mettons amie si vous le voulez bien
L’Action ne nous gâte pas comme annonce de notre réunion. J’espère qu’elle nous dédommagera demain. Nous sommes pauvres comme Job – ce qui ne nous change pas et nous n’avons pas d’affiches. Si donc la presse républicaine ne nous aide pas, c’est un jour noir qui nous attendrait. Ce serait tout à fait fâcheux pour la caisse, mais j’en serai surtout navrée pour notre cher président qui attirera certainement… pourvu qu’on soit averti.
Nous voulons pour étendre la propagande, envoyer à nos adhérentes les journaux féministes qui rendent compte de nos réunions.
Maria Martin nous facilite les choses quant au lieu. Ne puis-je par annonces [dire] que La Fronde est toute disposée aussi à nous aider ?
Je serais très heureuse de l’affirmer. A défaut de réponse, j’en exprimerai au moins l’espoir.
Agréez, chère Madame, l’assurance de mon meilleur souvenir,
Marie Bonnevial.
Citer ce document
Bonnevial, Marie, “Lettre à Marguerite Durand,” MUSEA 2004-2022, consulté le 24 novembre 2024, https://musea-archive.univ-angers.fr/items/show/1351.