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« Celles qu'on oublie » : les ouvrières à domicile
Dans les années 1890-1920, des centaines de milliers de femmes et d'hommes travaillent chez eux. Parmi ces travailleurs à domicile, les femmes sont majoritaires, surtout dans les métiers du textile et la confection. Les conditions de ce travail domestique sont insupportables. Pour aider ces ouvrières à sortir de la misère et des salaires de famine, à la fin du XIXe siècle et jusqu'à la guerre de 1914-1918, une campagne se déroule en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne, en Belgique et dans de nombreux autres pays. Elle aboutit à une loi, votée en 1915. Permettra-t-elle d'aider ces travailleuses à sortir de la misère ?
Un atelier de couture à Doué-la-Fontaine
Entre 1930 et 1950 fonctionna à Doué (Maine-et-Loire) un atelier de confection pour femmes dont la renommée dépassait les limites de la commune. Occupant une dizaine d'employées, de la jeune apprentie à l'ouvrière qualifiée un peu plus âgée, y étaient confectionnés, sous l'oeil de la patronne Camille Sauzeau, des vêtements réputés pour une clientèle féminine aisée.